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[Flash-back] Thérapie. [Ft John]

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Sebastian Moran

DUM SPIRO SPERO ♦ CRIMINEL
Sebastian Moran
— PSEUDOs : Artichaud
— CRIMES RÉSOLUS : 111
— DISPONIBILITÉ RPs :
  • ✗ Indisponible
— AVATAR : Richard Armitage
— CRÉDITS : Artichaud
[Flash-back] Thérapie. [Ft John] Tumblr_n3kwx49eFD1sl1f3zo4_250
— ÂGE DU PERSO : Quarante-Trois ans, dont Sept années passées en Enfer.
— NATIONALITÉ : Anglais, bien que cela l'exaspère. Appartenir à la Couronne alors que celle-ci l'a abandonné lui donne envie de vomir.
— ORIGINAIRE DE : Londres. Comme si il avait eu beosin de revenir sur ce spas, s'enfermer de nouveau alors qu'il était enfin libre.
— LIEU D'HABITATION : Il habite Londres, plus précisemment Oxford Street, cette grande avenue qui mène jusqu'à Picadilly Circus, pleine de bruits et de gens, comme pour couvrir le vacarme dans sa tête.
— MÉTIER : Gérant d'un club de Tir Huppé, Bras droit à plein temps du Criminel Consulant bien que le recel d'arme et la disparition de corps soient également de son ressort.
— ARMES DU PERSO : Un sniper, une arme de précision qu'il maîtrise à la perfection. Il ne rate jamais sa cible.
— AMOUREUSEMENT : Son inclinaison va à Moriarty, tout comme son allégeance. Mais ne lui parlez pas d'amour.
— O. SEXUELLE : Bien qu'il ne soit pas insensible à certain charme féminin, il a une nette préférence pour la gente masculine, surtout lorsque cette dernière s'appelle James Moriarty.

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MessageSujet: [Flash-back] Thérapie. [Ft John] [Flash-back] Thérapie. [Ft John] EmptyMer 29 Jan - 14:48



Thérapie.


Il devait assister à ce foutu groupe de parole. Il avait espérer éviter ce genre d''insanités juste bonnes pour les alcooliques, malheureusement son absence à sa dernière séances chez sa psychothérapeute n'était pas passé inaperçu et sa bagarre dans un bar la même semaine encore moins .
La sentence était tombé, sa victime retirait sa plainte s'il se rendait à ces réunions. Sebastian  avait eu une envie quasi irrépressible de finir à coup de poing celui qui 'avait mis dans cette position de faiblesse, à devoir accepter ce compromis injuste.
Il était juste sorti boire un verre, cela devenait presque une habitude et il faisait attention, il ne voulait pas sombrer dans l'alcoolisme c'est pourquoi ce soir là il avait pris une boisson sans alcool en attendant que ses acouphènes ne disparaissent, emporté par les conversation et les verres qui s’entrechoquaient dans les mains du barman devant lui.
Un des clients non oin de lui avait commencé à taper contre son verre avec ses clés de voiture. Toute l'attention du colonel avait été focalisée sur ce bruit, répétitif, agaçant, angoissant, comme celui d'une balle que l'on tape avec nonchalance sur le canon d'une arme.
Il demanda à l'homme de cesser, ce dernier l'envoya joliment paître dans un langage des plus fleuri avant de recommencer avec un sourire sardonique plaqué sur le visage.. Il devait avoir moins d'une trentaine d'années, peut-être juste plus de vingt, il était avec ses amis, ils riaient, se moquaient sans doute de la demande de Moran. La mâchoire du brun se serra, sa poigne autour de son verre en fit de même et il le bida d'une traite. Il lui redemanda une seconde fois de cesser son manège, l'autre refusa. Sebastian se leva et son vis à vis en fit de même, mal lui en pris. Sa tête alla rencontrer le bar à plusieurs reprise, le nez fracturé, salissant d'hémoglobine le comptoir. Il le laissa choir sur le sol, sonné et se rassit comme si de rien était. Évidemment les secours ne tardèrent pas à arriver, tout comme les policiers qui cueillirent Moran au passage.
Nul besoin de la cellule de dégrisement, il était tout a fait sobre et c'est ce qui effraya un peu les forces de l'ordre. Sebastian donnait l'impression d'avoir laissé ses instincts prendre le dessus, c'était le cas. Le cliquetis des clés contre le verre avait fat remonté à la surface de son esprit des souvenirs douloureux, inquiétant. Sa respiration s'était accélère, une crise d'angoisse pointait affreusement.  Il avait été poli.
Les policiers lui demandèrent la raison de son geste, il ne répondit pas, à quoi bon ? Ils n'aurait de toute façon pas compris. chaque moyen conduisant à la souffrance, chaque son, chaque geste qui aurait pu le faire hurler de douleur, il les avait expérimenté. Contre son grès évidemment, mais en sept années ses geôliers devaient bien trouver de quoi s'amuser de nouveau avec lui.

IL avait gardé le silence, donné à demi-mot le numéro d'un homme qui devait lui servir soi disant de tuteur de réinsertion, il ne l'avait vu qu'une fois et il servirait au moins à quelque chose ce soir-là. La réponse n'avait pas tardé à suivre, son tuteur était venu le plus rapidement qu'il avait pu, Sebastian commençait à se sentir à l'étroit dans la salle d'interrogatoire, il avait  tenté d'oublier où il se trouvait afin de ne pas faire de nouveau gestes inconsidérés qui auraient aggravé sa situation. Une heure après son  arrestation il était libre, mais sous conditions. Évidemment il avait fallut qu'il retourne à ses séances de thérapie pour l'apprendre, cela l'avait presque faillit le mettre hors de lui. Il avait réussit à se contenir durant la durée de l'entretien avant de jaillir hors de la pièce une fois la séance terminé comme un diable hors de sa boite.

Il avait du tenir parole, son tuteur l'avait de toute façon accompagné au groupe de parole, comme un enfant qui refuserait d'aller à l'école. Il avait poussé la porte, fébrile . Il avait eu raison de s'inquiéter, il y avait déjà plusieurs patients, car c'étaient ce qu'ils étaient, assis. Une dame au visage jovial et la voix douce vint à sa rencontre, elle avait l'air gentille, trop gentille peut-être et naïve, elle transpirait la bonté et elle devait sans doute croire que tout ses gentils patient guériraient vite. « Monsieur Moran n'est-ce pas ? On vous attendait. » Il hocha la tête brièvement avant de prendre place sur le siège qu'on lui désignait. Il hésita quelques secondes avant de le faire mais finis, sous le regard bienveillant de la femme par s'asseoir.
Il jeta un coup d’œil rapide à ses voisins de chaises, l'un d'entre-eux se balançait d'avant en arrière comme pour se bercer. Sebastian décida que celui-ci l’agaçait bien trop pour qu'il y prête de nouveau attention. Sur la chaise de l'autre côté se tenait une femme, raid et droite sur son siège, elle avait un bras en écharpe et se tourna vers lui en souriant faiblement. Il lui rendit son sourire avec politesse avant de s'enfoncer dans son siège. La femme du début repris la parole une fois assise, il étaient en cercle, évidemment.

« Je m'appelle Molly je serai votre animatrice pour ce groupe de parole. Vous allez juste devoir vous présentez dans un premier temps, la réunion durera moins dune heure. Ceux qui ne souhaitent pas parler peuvent se taire après s'être présenté. Ensuite nous parlerons de vos nouveaux hobbies depuis votre retour. »

Elle termina sa phrase dans un sourire, confiance, gentillesse. Finalement elle n'était pas si agaçante qu'elle le paraissait. Son voisin qui bougeait sans cesse dans son champs de vision le fatiguait prodigieusement et il avait au moins pour cela, hâte que le groupe de parole se termine. Le tour des sièges débuta où chacun devait commencer à se présenter et il était ravi de ne pas ouvrir le bal.



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[Voilà, bon, le titre est un peu pourri et j'espère que tu n m'en veux pas, si la moindre chose te gêne tu me le dis, j'ai préféré pas parler de John, ne sachant pas s'il était déjà présent, en retard etc  ]
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Invité

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MessageSujet: Re: [Flash-back] Thérapie. [Ft John] [Flash-back] Thérapie. [Ft John] EmptyJeu 13 Fév - 10:58




Thérapie Sebastian & John.
Pourquoi était-il venu ? C'était une fois de plus la question que se posait John alors qu'il franchissait les portes de l'hôpital pour se rendre à cette réunion du groupe de paroles à laquelle sa psy lui avait conseillé -très fortement- de se rendre puisque visiblement, il avait toujours autant de mal à se livrer à elle. Peut-être qu'avec d'autres personnes, plus aptes à comprendre ce qu'il traversait parce qu'eux-mêmes dans des situations similaire, il y parviendrait enfin. Mais lui en doutait. Ça n'était pas parce qu'ils avaient une ou deux histoires en communs que ça lui permettrait de vider son sac. Ce qui lui était arrivé, ça ne regardait que lui après tout, non ? Mais il devait bien admettre qu'au moins, sa psy avait su bien le jauger, notant presque dès le départ ses difficultés à faire preuve de confiance envers les autres. Mais que voulez-vous, certaines choses s'étaient passées dans sa vie faisant qu'il ne pouvait en être autrement pour l'ex-médecin militaire. Et il ne pouvait pas en parler à sa famille, puisqu'il n'avait prévenu personne de son retour pour le moment, voulant s'épargner plus que tout l'excès de pitié auquel il aurait sûrement droit de leur part. Il préférait encore la solitude à tout ça. Même si ça signifiait continuer de refaire encore et toujours le même cauchemard chaque fois qu'il daignait fermer les yeux un instant.

Alors pourquoi cette fois-ci il se décidait à entrer au lieu de faire demi-tour à peine le seuil de l'entrée franchit ? Aucune idée. Espérait-il que par miracle cette séance puisse véritablement l'aider ? Peut-être. Peut-être pas. Voulait-il tout simplement oublier l'espace d'un instant qu'il n'avait rien de mieux à faire ? Sûrement. S'appuyant sur sa canne, il s'était donc rendu jusqu'à la salle qui abriterait la réunion, saluant les personnes déjà présente d'un signe de tête avant que la responsable du groupe, une jeune femme tout à fait charmante et souriante ne vienne se présenter à lui pour l'accueillir et le mettre à l'aise -tâche quasi impossible à remplir mais elle ne pouvait pas le savoir ça, la pauvre-. Prenant un café avant d'aller s'asseoir sur une des chaises installées dans le fond, John regardait la pièce le regard absent, la douleur dans sa jambe se faisant déjà sentir et il était bien content de ne pas avoir à rester debout à se "socialiser" avec les autres en attendant le début de la séance. Non mais franchement, qu'est-ce qu'il espérait de tout ça ? Il savait très bien qu'il quitterait l'endroit comme il y était venu, avec cette sensation de vide en lui et rien de plus mais au moins, sa psy le lâcherait un certain temps avec ça, ce qui était bien le seul avantage à tout ceci quand on y regardait bien. En plus le café était absolument écœurant, de quoi le mettre encore un peu plus dans l'ambiance.

Les minutes s'écoulaient et la séance ne débutait toujours pas mais il s'en fichait bien tant qu'on le laissait tranquille. Oh bien sûr, s'il écoutait ou s'il allait voir les autres, il aurait sans doute de quoi écrire, puisque c'était ce que sa psy voulait qu'il fasse. Qu'il extériorise ses sentiments en écrivant, sur un blog avait-elle préciser où il ferait part de ce qui lui arrivait chaque jour, ce à quoi il lui avait bien évidemment répondu que ça ne servirait à rien puisqu'il ne lui arrivait jamais rien. Faux. Il avait de quoi dire, avec tout ce qu'il avait vu et vécut sur le terrain mais personne ne veut savoir ce qu'il se passait là-bas, pas vrai ? Ce qu'on ignore ne peut pas nous faire de mal, le proverbe parlait bien de lui-même dans ce cas. Mais soit, un dernier "convive" arrivait encore et ce dernier rappelait vaguement quelque chose à John sans qu'il soit en mesure pour le moment de se rappeler quoi que ce soit de plus à son sujet. Prenant place à l'invitation de la jeune femme, celle-ci se présenta à nouveau devant le groupe en entier cette fois-ci, annonçant la couleur d'emblée. Chacun devrait au moins se présenter au reste du groupe s'il voulait espérer pouvoir rester en paix par la suite. Ma foi, ce n'était pas non plus trop demander se dit-il alors, avalant le reste de son café déjà froid. Dans une petite heure, il serait débarrassé.

Une jeune femme se dévoua courageusement pour parler la première, énonçant au reste du groupe son identité et son histoire. Il n'avait pas envie d'être là mais John n'en restait pas moins quelqu'un de bien élevé alors il écoutait ce qu'elle avait à dire, par politesse plus que par curiosité. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien avoir en commun avec lui en fait ? Avait-elle vu des horreurs comme lui ? Non, peu probable. Mais sait-on jamais... Seulement, après quelques secondes, le regard de l'ex-soldat se détourna de la jeune femme pour venir examiner la silhouette de cet homme qu'il pensait reconnaître. Physionomiste mais pas tout à fait sûr de lui malgré tout, John cherchait dans sa mémoire où diable il avait pu croiser cet homme dont le visage lui était familier au point de le convaincre qu'ils s'étaient déjà croisés au moins une fois et dans un cadre bien précis pour qu'il s'en souvienne de la sorte. Seulement perdu dans ses pensées, il n'entendit pas Molly appelé son nom avant que cette dernière ne se mette à lui sourire avec insistance. Se ressaisissant alors dans la seconde, John se leva, remettant sa veste droite -vieux réflexe oblige- et se présenta à son tour. « Bonsoir à tous. Je m'appelle John Watson, je suis médecin, ex-militaire également et je ne sais pas vraiment quoi dire d'autre qui soit un tant soit peu intéressant alors je crois que je vais en finir là. Merci. » dit-il en concluant par un sourire désolé.

© charney



[HJ: sorry du délai, j'avais commencé une réponse et la page a buggé XD du coup j'étais verte pour tout recommencer! En espérant que ça t'ira malgré tout]
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Sebastian Moran

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— NATIONALITÉ : Anglais, bien que cela l'exaspère. Appartenir à la Couronne alors que celle-ci l'a abandonné lui donne envie de vomir.
— ORIGINAIRE DE : Londres. Comme si il avait eu beosin de revenir sur ce spas, s'enfermer de nouveau alors qu'il était enfin libre.
— LIEU D'HABITATION : Il habite Londres, plus précisemment Oxford Street, cette grande avenue qui mène jusqu'à Picadilly Circus, pleine de bruits et de gens, comme pour couvrir le vacarme dans sa tête.
— MÉTIER : Gérant d'un club de Tir Huppé, Bras droit à plein temps du Criminel Consulant bien que le recel d'arme et la disparition de corps soient également de son ressort.
— ARMES DU PERSO : Un sniper, une arme de précision qu'il maîtrise à la perfection. Il ne rate jamais sa cible.
— AMOUREUSEMENT : Son inclinaison va à Moriarty, tout comme son allégeance. Mais ne lui parlez pas d'amour.
— O. SEXUELLE : Bien qu'il ne soit pas insensible à certain charme féminin, il a une nette préférence pour la gente masculine, surtout lorsque cette dernière s'appelle James Moriarty.

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MessageSujet: Re: [Flash-back] Thérapie. [Ft John] [Flash-back] Thérapie. [Ft John] EmptySam 22 Fév - 17:22



Thérapie.



Il était arrivé le dernier, c'est lui que tous attendaient, assis lamentablement dans leur siège comme des poissons échoués hors de l'eau. Ils inspiraient tous, même lui il le savait, la pitié. Il retint un soupir contrit. Si en se présentant on lui fichait ensuite la paix, il en était plutôt ravi. Molly avait beau sembler sympathique

Une jeune femme débuta la réunion, tremblante, elle parlait, commençait à un peu trop s'étendre et Moran décrocha.  Il donnait l'impression d'écouter, faculté qu'il avait développé dès sa prime enfance pour ne pas entendre les remontrances de son père, mais cette faculté n'était alors pas aussi au point qu'elle l'était désormais. L'homme  à la  suite de la jeune femme que Molly interpella pour qu'il se présente se dressa. Il remit sa veste en place, comme le ferait n'importe quel soldat appelé à se présenter. Lui avait au moins conservé se réflexe. Il
Il avait relevé la tête lorsque le blond avait commencé à se présenter, il était maintenant surpris. Ce nom lui disait quelque chose, ce visage également. Ils s'étaient déjà rencontré, sûrement, encore fallait-il que Sebastian se souvienne du lieu.
Ce fût ensuite son tour après une autre présentation brève d'un homme qui maintenant faisait du yoga. Il se leva, droit comme un i, cachant des mains qui se serraient derrière son dos, témoignant d'une assurance surprenante quant aux précédentes . Il commença alors à se présenter.

« Bonsoir. Je me nomme Sebastian Moran, je... j'étais militaire. Je ne fais rien qui puisse intéresser qui que ce soit non plus. »

Son salut est dur, froid, distant. Une assurance méprisante, celle qui veut montrer que l'on tient droit et qui pourtant prend une infime fraction pour s'effriter. Un temps de suspension pour qu'il voit combien l'étoffe du monde qu'il tente de se recréer est fragile, lorsque l'on se rend compte que l'on n'est finalement plus rien. Qu'es-tu Moran ? La petite voix sournoise s'insinue dans sa tête. Glisse ses doigts crochus dans son Il n'est plus rien, évidemment, il était militaire, c'était ce à quoi il se raccrochait, mais désormais, qu'est-il ? Mis à part  une coquille vide. La voix se moque, évidemment il sait que c'est la sienne, il n'est pas fou, il n'est plus rien, il n'est pas devenu. Juste un nom sur un grade et une médaille, juste un nom dans un dossier psychologique et sur une boite aux  lettres. Il existe, il erre, il peine. I Celui qui se balançait sur sa chaise ne s'l survit, comme un pantin désarticulé sans la moindre vocation. Incapable de couper les fils que  les Parques secouent en se raillant de lui et de sa faiblesse.

La réunion continua, les uns et les autres se consolant mutuellement de leur lot de faiblesse et de souffrances. Chacun y va de son anecdote comme si le but était de montrer que l'on subissait bien plus des traumatismes de la guerre que son voisin. Celui qui se balançait à côté de Moran ne s'arrêtait plus de parler, racontant ô combien il était difficile pour lui de vivre depuis son retour et sa démobilisation d’Afghanistan alors qe sa femme l'avait quitté. Il inondait les autres participants de sa larmoyante et ridicule existence.Il se rongeait les ongles, avait des cernes et il était là simplement parce que son épouse l'avait quitté.il était pitoyable et si Sebastian n'avait pas souhaité ne jamais participer à ce genre de réunion il l'aurait fait en lui offrant une rencontre fantastique entre a chaise et sa dentition.  Il aurait au moins eu l'occasion de se balancer pour quelque chose sur sa chaise cassé contre sa mâchoire.

La réunion continua, trop longue pour Sebastian qui serrait les dents pour ne pas fuir cette salle étouffante de larmes et de mouchages. Il fixait ce John Watson, curieux, légèrement inquiet de ne parvenir à se souvenir d'où il l'avait vu.  Il avait tant de visages en tête, morts, parfois vivants, des visages  dont chaque partie se mêlaient créant des  visages déformés et souvent haineux de gens dont il n'avait aucune connaissance. Lorsque l'on a passé des jours à tenter de se souvenirs dans son nom, torturé, brisé, il était pour lui difficile de remettre de l'ordre dans son esprit qui souvent restait confus, mal grès un travail considérable pour tenter de se raccrocher à une réalité qui lui échappait. Il finit par cesser de se torturer l'esprit. Molly demandait aux participants s'ils comptaient partir en vacances, Moran ne répondrait pas, évidemment qu'il ne le ferait pas, il ne pouvait conduire, il ne pouvait se retrouver dans un avion ni dans un train, se sentant trop à l'étroit. Il ne pouvait quitter l'ordre établi de son appartement lorsque l'angoisse refluait. Non, il ne raconterait pas qu'il ne partirait nul part en vacances pendant qu'une femme disait qu'elle irait sûrement rendre visite à sa mère dans le Sussex.
La séance sembla se terminer, les uns et autres se levait, Molly vint vers lui alors qu'il quittait sa chaise, souriante, aimable. Un peu trop au goût de Sebastian.

« Monsieur Moran, vous savez que cette réunion était obligatoire, vous en avez encore deux à subir, car je sais que c'est ainsi que vous les percevez. Mais rien n'est inintéressant vous savez, même si vous trouvez que vos activités le sont.»

Elle n'eut pas l'audace de lui poser une main compatissante sur l'épaule et il faillit la remercier mentalement. Il hocha seulement la tête avec une certaine raideur. Ses activités étaient inintéressantes, il rendait parfois service à des hommes qui souhaitaient dissimuler des armes, dans le seule but de ralentir le travail de Scotland Yard et autres foutaises britanniques. Il trouait des cibles au lieu de s'enfoncer de la chevrotine dans le crâne. Il se dirigea vers la sortie de la salle avant de se tourner vers ce fameux John Watson. Il avait besoin de savoir, il déclara à son encontre, alors que le blond serait le seul à l'entendre, Molly en pleine discussion avec la jeune femme qui avait été assise à côté de celui qu'il interpellait calmement.

« Nous nous sommes déjà vu n'est-ce pas ? »



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MessageSujet: Re: [Flash-back] Thérapie. [Ft John] [Flash-back] Thérapie. [Ft John] EmptyMar 25 Fév - 16:34




Thérapie Sebastian & John.
Difficile de supporter une telle chose quand on a servit, au péril de sa vie, son pays. La pitié. Oh bien sûr, elle partait toujours d'un bon sentiment, les gens ne voulaient pas vous offenser en faisant preuve de pitié mais admettons-le, ceux recevant cette dernière se sentait toujours diminué malgré tout car s'ils en arrivaient là, c'était que le fond n'était plus si loin. John n'avait pas encore touché le fond, pas qu'il le sache en tout cas et si c'était le cas, sa psy l'aurait fait interner et il était encore "libre", c'est donc que tout espoir n'était pas encore perdu, pas vrai ? Même si pour le moment, il peinait à voir comment les choses pouvaient s'arranger pour lui depuis son retour. Tout comme il doutait encore plus du fait que tenir un blog puisse l'aider à quoi que ce soit mis à part à avoir l'air d'un idiot devant le monde entier -les joies du net je suppose-. Mais bon, si sa psy lâchait la bride un moment, il endurerait cette séance qui allait peut-être s'avérer instructive au final quand il aperçu le visage du dernier invité de la petite sauterie du soir. Ironie quand tu nous tiens...

Cet homme, il le connaissait. de vue au moins car même s'il n'était pas physionomiste de nature, John oubliait rarement un visage qu'il avait croisé dans sa vie. Et oui, celui de cet homme lui était définitivement familier. Mais pourtant il ne parvenait pas à retrouver où diable leurs chemins avaient pu se croiser par le passé pour qu'il hérite de cette si vivace impression. Serait-il possible qu'il s'agisse d'une des relations d'Harry ? Sa soeur connaissait pas mal de monde à l'époque mais il élimina cette hypothèse là assez rapidement malgré tout, il était un peu trop âgé pour avoir trainer avec sa soeur par le passé. Un patient ? Oui mais dans ce cas là, l'avait-il croisé durant son temps en déploiements ou ailleurs ? Il cherchait avec tellement de concentration qu'il ne remarqua presque pas que son tour de parler était venu mais aussitôt que ce fut le cas, il se redressa, en position de salut réglementaire -soldat un jour, soldat toujours...-, remis sa veste en place et se présenta donc, de façon concise. De toute façon, que pouvait-il dire de plus ? Rien, il le savait alors autant ne pas perdre de temps pour rien déjà qu'il sentait que d'autres eux, ne s'en priverait pas. Reprenant place sur sa chaise, scrutant d'un regard circulaire l'assemblée, il remarqua que le dernier venu l'observait aussi fit-il mine de ne pas quitter des yeux ses pieds pour le moment, attendant qu'il se présente à son tour. Entendre son nom l'aiderait sûrement à le replacer dans ses souvenirs.

Et son tour arriva après un autre témoignage assez bref d'un type qui s'addonait dorénavant au yoga et qui visiblement en avait trouvé un nouveau souffle. Tant mieux pour lui. Sebastian Moran. Il se répéta ce nom deux ou trois fois. Oui, ça lui disait bien quelque chose. Mais quoi ? Un blessé ? Assez probable, sa piste numéro un d'ailleurs. Un ancien camarade de l'académie ? Moins évident déjà mais toujours envisageable. Mais la réunion ne s'arrêterait pas là pour le laisser réfléchir correctement alors il abandonna l'idée de trouver une réponse et écouta -aussi patiemment que possible- le récit des autres. Il ne fut pas surpris que l'un des autres se mettent à pleurer. On a beau avoir été formé à endurer la douleur et tout un tas d'autres choses comme les interrogatoires et la torture, l'esprit humain reste dans tous les cas la seule barrière pour ne pas perdre complétement pied et lui semblait clairement déjà avoir de sérieuses fissures dans la sienne... Molly après que chacun ait pu se présenter et parler de son nouveau hobby, demanda s'ils avaient des projets pour les vacances. Avec sa maigre pension, le mot vacances ne faisait même plus véritablement partie de son vocabulaire puisqu'il devait surveiller chacune de ses dépenses. Entre le loyer, les soins, les séances de psy... Il ne roulait pas sur l'or. Car oui, donner sa vie pour son pays, étrangement ça ne vous donne pas droit à une compensation une fois que vous avez été étiqueté "hors service", pour ne carrément pas dire juste "plus bon à rien", tout le monde l'aura bien compris je crois.

Restant aussi évasif que possible sur le sujet, John se contenta de hausser les épaules, dubitatif et laissa les autres répondre à leur tour, bien content lui aussi que la réunion semble enfin toucher à sa fin. Oui, il est sociable mais disons simplement qu'il avait ses limites et que clairement, là, il n'en était pas loin. Il était soulagé que ça soit le cas et pour se féliciter d'avoir tenu le coup, il prévoyait déjà d'aller s'enfiler un petit verre dans un pub du coin, histoire qu'en rentrant, une petite pilule et hop, il pourrait peut-être enfin dormir une nuit complète -même s'il n'y comptait pas vraiment-. Une fois certain que la séance était terminée, il se releva de sa chaise, s'appuyant sur sa canne -rester assis un moment avait tendance à endormir sa jambe et cette dernière n'appréciait pas le réveil- et pris la direction de la porte. Mais alors qu'il s'avançait doucement vers la sortie après avoir salué d'un signe de main l'assemblée et Molly -en conversation avec sa voisine de chaise-, le fameux Moran se tourna vers lui, lui demandant s'ils ne s'étaient pas déjà vus. Il l'aurait presque oublié celui-là, à force. Même si c'était difficile d'oublier un type faisant une bonne tête de plus que vous. « Oui, je crois bien que c'est le cas. Afghanistan ou Irak ? » demanda alors John, sachant très bien que Sebastian comprendrait très bien de quoi il parlait en disant ça. « Euh... j'allais prendre un verre, on peut en parler là-bas peut-être ? Pas que je déteste les hôpitaux mais ça sera plus chaleureux déjà. » ajouta-t-il en désignant la sortie d'un léger signe de tête. Bien sûr, il pouvait tout à fait refuser et il ne le prendrait pas mal, mais il ne voulait pas rester ici plus longtemps. Il ne fallait pas trop lui en demander pour le moment.

© charney

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— NATIONALITÉ : Anglais, bien que cela l'exaspère. Appartenir à la Couronne alors que celle-ci l'a abandonné lui donne envie de vomir.
— ORIGINAIRE DE : Londres. Comme si il avait eu beosin de revenir sur ce spas, s'enfermer de nouveau alors qu'il était enfin libre.
— LIEU D'HABITATION : Il habite Londres, plus précisemment Oxford Street, cette grande avenue qui mène jusqu'à Picadilly Circus, pleine de bruits et de gens, comme pour couvrir le vacarme dans sa tête.
— MÉTIER : Gérant d'un club de Tir Huppé, Bras droit à plein temps du Criminel Consulant bien que le recel d'arme et la disparition de corps soient également de son ressort.
— ARMES DU PERSO : Un sniper, une arme de précision qu'il maîtrise à la perfection. Il ne rate jamais sa cible.
— AMOUREUSEMENT : Son inclinaison va à Moriarty, tout comme son allégeance. Mais ne lui parlez pas d'amour.
— O. SEXUELLE : Bien qu'il ne soit pas insensible à certain charme féminin, il a une nette préférence pour la gente masculine, surtout lorsque cette dernière s'appelle James Moriarty.

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MessageSujet: Re: [Flash-back] Thérapie. [Ft John] [Flash-back] Thérapie. [Ft John] EmptySam 1 Mar - 0:40



Thérapie.



La réunion continuait, son lot de questions, de regards, d’évaluations des uns et des autres comme lorsque l'on regarde des bêtes curieuse au zoo ou ailleurs. Nombreux étaient ceux qui agaçaient Moran, mais certains le faisait moins. Comme le soldat blond qui regardait ses pieds et qui s'était présenté de façon très martiale. Ce John Watson qui lui disait indubitablement quelque chose mais dont il peinant à se souvenir. Molly continua avec ses questions, au moins elle n'en posa pas directement liées à l'armée ni aux raisons de la venue de chacun des membres. Peut-être tentait-elle de les aider à trouver un point commun, un facteur commun afin qu'ils puissent s'entendre et discuter. Une srte d'agence matrimoniale pour personne ayant vécu des événements traumatisants. Sebastian secoua la tête, il avait parfois des pensées stupides et celle-ci en faiiat partie. Ils n'étaient probablement pas là pour se faire des amis, du moins lui n'était as venu pour cela et plus vite la corvée aurait été achevée, plus vite il en aurait finis avec ces rencontres barbantes.

Certains mentionnaient les problèmes d'argent, il était vrai que ce que versait l'armée ne permettait pas de s'offrir un séjours de deux moi aux Maldives dans un palace étoilé, plutôt une tente dans le Nord de l’Écosse et encore, cela n'était pas certain . Heureusement pour Moran qu'il avait eu quelques contacts et qu'on le payait pour les services qu'il rendait. Il allait d'ailleurs s'occuper prochainement d'un stand de tir pour les riches anglais qui s'ennuieraient tout seuls chez eux dans leur domaine trop grand à vivre de leur rentes comme au dix-neuvième siècle.

Ils étaient nombreux à éluder les sujets, pourtant l'ancien soldat blond, Watson en faisait partie. Il n'était pas comme la moitié des autres, pleurnichards insipide. Il avait cette canne dont il se servait pour marcher, témoignant d'un boitillement, sans doute lié à une blessure lors d'un exercice de terrain ou plus symptomatique, lié au retour. Moran savait ce que c'était, il était parfois secoué de tremblement au niveau des membres supérieurs, c'était le seul signe apparent de ses traumatismes. Les cicatrices étaient cachées sous ses vêtements, nuls stigmates pour attirer sur lui la compassion contrairement à John . Il espérait pour lui que ce dernier n'essuyait pas trop de regards emplis de compassion dégoulinante. Revenir dans sa patrie n'était déjà pas chose aisée, mais il revenir éclopé l'était encore moins ; Que cela soit physique ou mental.
Sebastian n'était pas certain de l'endroit où lui et le blond s'était croisé, mais il l'estimait, sans savoir réellement pourquoi. Peut-être le fait qu'il soit médecin et un ancien militaire, qu'il n'ait rien dit à propos de sa jambe. Il ne s'en était pas plains contrairement à ce qu'aurai fait d'autres, non. Il n'avait rien dis, il avançait, il continuait, il semblait tenir droit.
John Watson lui inspirait confiance également, peut ce visage rond, avenant. Il avait vu l'attention qu'il portait aux récits des autres membres de leur cercle. Il était sûrement quelqu'un de bien et son incapacité à se souvenir réellement de l'endroit exact où il l'avait vu. C'était là-bas, en Orient, mais probablement sur la période de sa libération. Peut-être avait-il était l'un des médecins qu'il s'était occupé de lui avant qu'on ne le rapatrie. Mais cette période transitoire avait été pour lui un mélange de flou, de lumières aveuglantes et de retour à une forme de civilisation britannique qu'il avait de réintégrer rapidement. L'état dans lequel il était durant cette phase ne l'aidait pas non plus à rassembler correctement ce patchwork de souvenirs confus. Il tenta néanmoins de faire un effort et après concentration il fut certain que c'était bien dans le dernier pays où il s'était rendu qu'ils avaient du se croiser. Il lâcha en réponse à John Watson d'une voix calme : « Afghanistan, je crois. »
Ils s'étaient compris, pas besoin de plus de mots pour savoir sur quels champs de batailles leurs vies s'étaient croisé. John Watson désigna la sortie d'un signe de tête, accompagné d'une invitation. Sebastian hésitait, mais rentrer le plus vite chez lui finirait par le rendre agoraphobe plutôt que de sortir boire un verre avec quelqu'un qui le comprendrait sans doute, du moins sur une majeure partie. Il lâcha un mince sourire avant d'hocher la tête . « Vous avez raison, les hôpitaux ne sont pas les meilleurs endroits pour discuter et je vous accompagne volontiers. Un peu de gaieté nous fera je crois du bien. »
Il emprunta dans le couloirs de l'hôpital, marchant vers la sortie, il se rendit rapidement compte que Watson ne le suivait pas aussi vite qu'il le pensait et contrairement à ce qu'il aurait fait d'habitude, râlé ou continué son chemin il revint à la hauteur du blond, un sourire en coin se dessinant de nouveau sur la commissure de ses lèvres avant qu'il ne calque son pas sur celui de John.



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